April 22, 2025

Vendre votre cabinet-conseil : l’urgence provoquée par l’incertitude, avec Kevin Smith

Savoir quand vendre votre entreprise

Savoir quand vendre votre entreprise peut être l’une des décisions les plus difficiles de votre carrière. Les signes ne sont pas toujours évidents : certaines personnes planifient pendant des années, tandis que d’autres font face à des circonstances inattendues qui accélèrent le processus. Pour démystifier tout ça, nous avons sollicité l’avis d’un conseiller qui a vendu son entreprise à IPC. Il nous explique ici le parcours unique qu’il a entrepris pour planifier sa relève. Il nous révèle aussi comment il a su que c’était le bon moment de vendre. 

Choisir de vendre : un véritable défi

À l’été 2020, au moment où le monde était confiné en raison de la pandémie de COVID-19, Kevin Smith a commencé à ressentir des douleurs physiques. « J’avais l’impression que j’étais en train de mourir », dit-il. « Je ne savais pas ce que j’avais, mais j’étais très malade. » Malgré la multitude d’examens et de consultations qui ont duré des mois, les médecins ne parvenaient pas à poser un diagnostic. 

Traverser une crise de santé et des bouleversements familiaux

Au même moment, sa fille aînée, une jeune mère de quatre enfants, a reçu un diagnostic de cancer du sein. Du jour au lendemain, la vie de Kevin Smith a basculé. « Je ne savais pas si j’allais survivre. Je ne savais pas si ma fille allait s’en sortir ou si nous allions devoir élever ses quatre enfants. Ma femme allait-elle devoir s’en charger toute seule? » 


À 56 ans, M. Smith, un conseiller indépendant de longue date auprès d’IPC, n’était pas encore prêt à prendre sa retraite. Toutefois, la gestion de son entreprise était devenue intenable. « Je savais que je n’étais pas en état de repenser mon modèle de service qui était axé sur le contact humain et de l’adapter au contexte sanitaire de l’époque », se souvient M. Smith, conseiller à Kentville, en Nouvelle-Écosse. « Ma femme et moi savions que je ne pouvais pas prendre le risque de continuer. Ma décision de vendre a été motivée par un besoin urgent de réduire les risques pour ma famille. » 

Trouver le bon acheteur et préparer la relève

Lorsque Kevin Smith a finalement reçu un diagnostic de tumeur rare au thorax, il a décidé d’accélérer son plan de relève. À l’origine, il avait prévu que sa collègue et mentorée, une amie d’enfance de ses filles, rachèterait l’entreprise dans environ cinq ans. Toutefois, elle n’était pas prête à le faire de façon prématurée.


Sachant qu’il devait trouver un acheteur rapidement pour conférer une stabilité à ses clients, M. Smith s’est tourné vers les responsables du programme Pinnacle d’IPC, qui offrent aux conseillers des solutions stratégiques de relève, notamment en agissant comme des acheteurs potentiels. « Ils ont été formidables : ils ont tout orchestré, en reprenant à la fois le cabinet et l’équipe que j’avais formée », raconte-t-il. « On ne pouvait pas rêver d’une intégration plus simple, et la transaction a satisfait toutes les parties. » 

Cette transition en douceur n’est pas le fruit du hasard. Malgré la rapidité imprévue de la vente, M. Smith avait préparé la relève de manière proactive. Il avait établi des processus pouvant être reproduits et il avait bâti une équipe solide, capable de soutenir les clients pendant la transition. 

« On ne pouvait pas rêver d’une intégration plus simple après la vente à IPC, et la transaction a satisfait toutes les parties. » 

Profiter de la vie après avoir vendu son entreprise

Aujourd’hui, M. Smith et sa fille sont en meilleure santé. Ayant conservé 20 % des parts de son entreprise, il continue de servir une vingtaine de familles avec lesquelles il entretient des relations très étroites. Il consacre plus de temps à ses deux enfants, à ses sept petits-enfants et à ses passe-temps, comme la voile et la pêche à la mouche. Il a même lancé une boutique en ligne spécialisée dans la vente de mouches de pêche fabriquées au Kenya. 


Dans le cadre du programme Pinnacle d’IPC, M. Smith n’avait pas à faire un choix radical. À la place, il a su tirer de la valeur de l’entreprise qu’il avait bâtie pendant des décennies, tout en prenant le temps nécessaire pour lui et sa famille, sans renoncer au travail qu’il aime. 

« Tout s’est bien déroulé, et la transaction correspondait parfaitement à ma vision de ce qui était juste », affirme Kevin Smith. « Ce scénario n’était pas celui que j’avais prévu, mais je suis vraiment fier de mon équipe et de moi-même. Ça n’aurait pas pu mieux se passer dans les circonstances. » 

« Ce scénario n’était pas celui que j’avais prévu, mais vu les circonstances, ça n’aurait pas pu mieux se passer. »